Après un séjour riche d’informations et d’expériences diverses…
Après la consultation de différents acteurs dont le maître d’ouvrage…
Après avoir rencontré des artistes locaux…
Après avoir arpenté les lieux en long, en large et en travers…

Les étudiants de 4e architecture d’intérieur ont proposé des modules d’habitation pour artistes en résidence sur le site du Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge.

Une nature extraordinaire qui se déploie devant nous, un lieu paisible où il fait bon vivre. Face à ce fabuleux spectacle, nous étions complètement séduits. Il ne restait plus qu’à adapter nos créations aux besoins du projet… Nature et créativité, un mélange explosif pour des inspirations extraordinaires?
Alexandre Russo - 4e architecture d’intérieur.

C'était un projet fictif composé d’une double mission. L’implantation de 18 «cellules» résidentielles pour 18 artistes cohabitant sur le site (ils vont y vivre et y travailler).
L’aménagement d’un centre «logistique» ayant comme destination de relayer les fonctions nécessaires à la vie d’un séjour sur place et ce dans l’actuel bâtiment de la «conciergerie».
Ces «cellules» permettraient à un artiste de vivre en symbiose avec le site exceptionnel de Montauban. L’artiste serait susceptible de pratiquer les diverses disciplines que l’on peut répertorier dans l’art contemporain.
C’est l’artiste lui-même qui déciderait de la localisation de sa «cellule».
Celle-ci devrait donc être prévue: amovible, démontable, mobile.

Les infrastructures inhérentes aux fonctions nécessaires à la vie domestique (douches, wc, repas,…) pouvaient difficilement être envisagées de manière optimum puisque la «cellule» devait être mobile. L’idée était donc de concevoir un «centre logistique» comblant les lacunes fonctionnelles que pouvaient comporter les résidences individuelles. D’autre part cette infrastructure logistique pourrait ne pas être uniquement technique dans la mesure où il pourrait devenir le lieu fédérateur et convivial pour tous les acteurs du site…

L’atelier de dernière année, co-géré par 4 enseignants (Albert Deremiens, Daniel Lesage, Luc Mabille et Pinky Pintus) était proposé sous forme de laboratoire expérimental. Il s’agissait de donner aux étudiants la possibilité de les délocaliser de leur rôle habituel d’architecte d’intérieur; les sensibiliser à la magie du lieu et à la pertinence du thème, jusqu’à les rendre acteurs de la dynamique engendrée par ce nouveau projet.

Les étudiants ont créé leurs propres outils. Sur base de leurs relevés topographiques ils ont construit une maquette de la vallée (95cm/100cm) et une autre du site, plus grande (2,4m/2,4m), sur laquelle ils ont implanté leurs 18 cellules.